Livre lu et reconnu à travers le monde, Le Maître et Marguerite est l’œuvre de Mikhaïl Boulgakov, écrivain condamné au silence par la dictature stalinienne : le roman ne sera publié en URSS que plus de trente ans après sa mort, en 1973. Un siècle plus tard, un jeune réalisateur russe, Mikhail Lockshin, adapte le livre : de Moscou à Saint-Petersbourg, le film connaît un incroyable succès alors même que, comme bon nombre de ses collègues, son réalisateur est contraint à l’exil pour avoir dénoncé l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe. La projection du Maître et Marguerite rappelle qu’en Russie comme ailleurs, la culture reste l’une des réponses majeures à la barbarie.
Nadejda Vasilieva est costumière pour le cinéma, elle a travaillé notamment pour le film Le Capitaine Volkonogov s'est échappé. Nadejda est aussi une grande amie du festival. Elle expose actuellement ses magnifiques créations, jusqu'au 1er mai, dans une charmante galerie, 29 rue de Bièvre, dans le 5e arrondissement. Courez-y !
Beaucoup d’invités : Rezo Guiguineichvili (réalisateur de Patient #1), Vlad Ketkovich (producteur), Natalia Drozd (productrice), Yanna Buryak (productrice), Antoine Cattin (réalisateur de Jours de fête), Alexeï Krassovki (réalisateur de La Fête), Roman Belov (réalisateur de L’Arbre sans feuille), Andreï Zviaguintsev. Sans oublier Florence Portelli (maire de Taverny et vice-présidente de la région Ile-de-France), Diana Filippova (autrice), Lev Ponomarev, Ulysse Gosset, Stéphane Freiss, Bernard Menez et toute l’équipe du Festival, Macha Méril en tête ! Retrouvez l'album photos du festival en cliquant ici.
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Le décès en prison d’Alexeï Navalny a provoqué une onde de choc dans le monde entier. En tenant compte des conditions inhumaines de sa détention, son déplacement récent dans une des régions les plus rudes de Russie, la multiplication de ses mises à l’isolement, on peut réellement parler d’un assassinat politique, quelles que soient les circonstances concrètes de sa mort. Ce décès, qui s’inscrit dans une longue liste d’opposants au régime actuel assassinés depuis des années, d’Anna Politkovskaïa à Boris Nemtsov en passant par Serguei Magnitski, vient confirmer la dérive politique d’un pouvoir que rien ne semble arrêter.
Notre festival a choisi pour devise « Pour une autre Russie ». Celle pour laquelle Navalny et sa fondation luttaient, une Russie ouverte et démocratique.
Nous avons décidé de lui dédier ce 10e festival. Nous lui avons rendu hommage lors de la soirée d’ouverture et lors d'une séance spéciale au Balzac le samedi 9 mars à 21h , avec la projection de son documentaire réalisé en 2021, Un palais pour Poutine, l'histoire du plus gros pot-de-vin.
Les points forts du festival, les rencontres à noter, à Paris et à Taverny.
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